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Les Titis à Edimbourg

À mon tour de vous raconter mon premier déplacement de supporters avec les Titis de l’Ovalie à l’occasion de la rencontre Edinburgh/Stade Français.

JEUDI 11/01/2018

Mon aventure a débuté à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle où notre chère Catherine, dite Moumoune, nous a accueillis équipée de sa «fameuse valise à merveilles» et de nos drapeaux aux couleurs du SF.

Tous, ponctuels, heureux de se retrouver pour certains et ravis de  faire connaissance pour d’autres !

Puis à la surprise générale et sous nos applaudissements, l’arrivée des joueurs et du staff ! Youpi ! Nous allons voyager ensemble !…..et c’est ainsi que nous sommes arrivés en Écosse.

 

 

 

 

 

 

 

Un court trajet en tram, une petite marche montante et nocturne, pour se mettre en jambes,  et nous voilà arrivés au Holiday Inn Hotel, yes ! Et hop direction le Black Bull Bar pour une immersion écossaise locale et amicale. Soirée gagnée ! Notre team est au top.

 

 

 

 

 

 

VENDREDI 12/01/2018

Point de départ de la journée, notre premier breakfast au Castle Arms, niché au cœur de la ville médiévale, parmi ses ruelles, ses marches et ses pierres… Un décor pittoresque, pour moi qui ne la connaissais pas.

 

 

 

 

 

 

 

Notre petit groupe se sépare en deux.

Catherine,  Christelle, José, Benjamin et moi  choisissons de monter sur les hauteurs d’Edinburgh et découvrir le panorama frais et venteux du château.  Vincent et François ont une autre idée en tête !

 

 

 

 

 

 

 

La vue est incroyable sur la ville et la mer et… Ô surprise nous rencontrons des joueurs, aussi en escapade touristique ! Quelques selfies!

Nous quittons le rocher et l’esplanade du château pour flâner dans toutes ses jolies ruelles, rejoignons High Street, quartier animé de pubs, restos et boutiques de souvenirs. Une petite pause dans la Cathédrale St-Giles. Elle mérite le coup d’œil avec tous ses vitraux. Puis au détour d’une rue, une musique typiquement locale ! ….de la cornemuse, notre musicien est en tenue locale, c’est génial J…..je sais que l’un d’entre nous rêve de porter la tenue… (clin d’œil à qui se !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis arrive le moment de rejoindre notre hôtel pour se couvrir chaudement pour notre match.

 

 

 

 

 

 

 

Murrayfield est magnifique et sublime à mes yeux, et oui, j’ai le droit de donner mon avis ! Nous retrouvons d’autres supporters. C’est une grande émotion que d’être là, réunis tous ensemble, solidaires et enthousiastes, autour de notre équipe.  Et encore bien davantage à l’entrée de nos joueurs. La tribune est belle, on y est J

. 1ère mi-temps, un peu difficile je dirai pour nuancer mes propos.

. 2ème mi-temps, rythmée, de beaux essais… On y a cru mais nos Parisiens s’inclinent par un petit point, 34/33… Pour certains la déception est grande, il en va de tous les commentaires mais il faut garder l’esprit sportif…

Nos Parisiens prennent le temps de s’avancer vers nous, on les applaudit fièrement. Bravo à eux !

 

SAMEDI 13/01/2018

Ce matin, direction Calton Hill, ça grimpe jusqu’au sommet mais le National Monument, ambitieux projet qui devait être une copie du Parthénon d’Athènes mais jamais achevé, domine la ville et la mer, waouh !

Puis retour vers Grassmarket, cosmopolite et coloré, quartier qui a le vent en poupe.

Petite pause à Greyfriars, cimetière pittoresque avec toutes ses légendes, comme celle du petit chien Bobby (clin d’œil à José ! on apprend tous les jours …).

Puis, nous ne pouvons faire l’impasse sur The  Scotch Whisky Experience pour en découvrir les secrets. Christelle et moi sommes novices en la matière mais pas nos deux joyeux copains, Vincent et François !

Le whisky est tout un art en Écosse, Enjoy Experience !

Notre petit groupe se retrouve au complet au Black Bull Pub, bières et fish and chips entre autres… bonne humeur, musique, matchs retransmis à la télé… une vraie soirée écossaise je crois !

DIMANCHE 14/01/2018

Se réveiller et se lever avec un magnifique ciel rouge et feu, il fait beau et frais, c’est assez magique. Nous quittons notre hôtel bien confortable pour prendre ensemble notre dernier breakfast. Moment de partage, de photos, de rires…

Notre séjour nous a permis de nous découvrir et de nous connaître.

C’est ainsi que nous repartons d’Edinburgh, des souvenirs et des images dans la tête, malgré un décollage un peu mouvementé avec l’arrivée de la tempête et la pluie sur l’Écosse… grrrr

Un grand, non, immense merci,  à tous, Cédric, pour l’organisation, Catherine pour ton dévouement, Benjamin notre top-guide et à chacun d’entre nous pour ses magnifiques moments partagés, pour le sport, pour l’amitié, pour le plaisir, pour la vie !

Et je recommencerai, parole de moi.

Nathalie Girardi

17/01/2018

 

 

 

 

18 titis ont fait le déplacement complet (A/R avion, 3 nuits d’hôtel, place de match pour 210 €).

15 autres titis nous ont rejoints en tribune, et c’est à 33 que nous avons supporter le Stade Français Paris.

 

 

 

 

LES TITIS À LONDRES !

Samedi, 8h15, gare du Nord, 16 Titis s’apprêtent à partir à l’aventure en Eurostar… dont un sans son portable ! Nous passons les contrôles de sécurité sans problèmes, les douaniers discutent avec nous «On espère que vous allez prendre votre revanche, on pensera à vous !».

9h13, le train démarre, Moumoune nous régale avec son petit déjeuner complet (mais pas traditionnel anglais, on garde ça pour les pubs les jours suivants) : pains au lait, madeleines, chocolat aux noisettes, jus de clémentines, sans oublier le café ultra chaud prêt depuis 5h30 ce matin ! Merci Moumoune !

 

 

 

 

10h37 : arrivée à Londres. Il est temps d’aller chercher son titre de transport pour le fameux «Tube» : certains découvrent «l’Oyster Card» (carte de transport à recharger, débitant le tarif correspondant à la zone utilisée entre l’entrée et la sortie), d’autres rechargent leur précieux sésame déjà acquis lors d’une précédente expédition.

Nous nous mettons en route pour l’hôtel, où nous avons juste le temps de déposer nos bagages pour repartir ensuite à la gare de London Paddington, où certains (ceux qui ont leur téléphone…) prendront des photos souvenirs (il manque juste l’ours sur les photos…).

12h45 : nous voici dans le train en direction de Reading. Malgré l’indication «Quiet coach/wagon tranquille», l’ambiance est bien présente !

Après un échange standard de drapeaux pour certains, et un burger bien mérité, nous voici en place, très bien placés dans les gradins, pour supporter notre équipe.

 

 

 

 

Malgré les cris aigus de jeunes supporters de London Irish, placés juste derrière nous, et appuyés par quelques étudiants Français de Londres nous ayant rejoints pour le match, nous avons encouragé nos soldats roses (même si «on n’entend pas les retraités chanter»…).

 

 

 

 

Nous avons tout donné, et plus encore dans les dernières minutes, et eux aussi, nous permettant ainsi de prendre notre revanche, bonus en prime !

À l’issue du match, lors du traditionnel tour (enfin demi-tour vu le remplissage du stade !), chacun des joueurs est passé serrer les mains de tous les Titis présents.

Qu’elle fait du bien cette victoire bonifiée !

Fiers de ce résultat, après un nouvel échange de drapeaux et un passage à la boutique, nous reprîmes le bus direction la gare de Reading pour un retour à Londres.

Plusieurs groupes se formèrent pour le repas, certains choisissant le célèbre Chinatown, d’autres préférant passer la soirée dans un pub traditionnel (Fish & Chips et bières au menu bien entendu !).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche fut libre, mais surtout bien chargé en visites pour chacun : Tower of London, London Eye, Madame Tussauds, et bien d’autres encore…

 

 

 

 

 

 

Deux Titis repartirent le soir même, laissant les autres profiter d’une nouvelle soirée, moins animée puisque dimanche soir…

Le lundi fut également source de visites pour chacun, notamment Camden Market, où certains Titis se croisèrent par hasard…

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis vint l’heure de rentrer, et l’heure de quelques péripéties pour certains d’entre nous, mais ça, c’est une autre histoire !

Un grand merci à Cédric pour l’organisation.

Un grand bravo à Manu qui a prouvé qu’il pouvait tenir 3 jours sans son téléphone !

 

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous pour le prochain déplacement groupé à Edimbourg le 11 janvier prochain !

Clotilde

 

Merci Jean-Claude pour la vidéo : https://youtu.be/Q8G0n_RgZRk

 

Déplacement à Clermont !

Quand on pense à Clermont, beaucoup de choses arrivent dans notre tête : pique-nique, Arvernes, Michelin, ambiance, Yellow Army, fair-play, sympathie mais aussi finales et par extension, pour un supporter du Stade Français, Morne Steyn et surtout Radike Samo (souvenez-vous, c’était il y a 10 ans déjà).

Ce déplacement à Clermont commençait par un RDV à 8h dans une gare non-TGV (on vous assure que ça n’existe pas qu’en photo encadrée dans des musées !) : Paris Bercy. Heure qui fut globalement respectée par les Titis comme par les Arvernes de Lutèce. Malgré la fatigue, Parisiens et Montferrandais partagèrent un copieux petit-déjeuner à coups de café, pains au lait, tablettes de chocolat (noisettes, détail important) et autres jus de clémentines à bord du train.

3h40 plus tard (même si selon les Clermontois, avoir 10 minutes de retard sur la ligne Paris-Clermont revient à arriver à l’heure), nous étions en Auvergne, accueillis par un beau soleil mais une température fraîche qui nous accompagna lors de la marche vers notre hôtel. Fort heureusement, celui-ci étant à côté du stade, nous nous sentions immédiatement en terrain connu.

Après la récupération des chambres et la pose des affaires, nous pouvions retrouver les supporters locaux ainsi que d’autres stadistes, qui avaient voyagé par leurs propres moyens, pour un joli pique-nique dans une ambiance conviviale. Le temps de prendre quelques photos, nous en avons surtout profité pour fêter nos retrouvailles avec un ancien salarié du Stade Français que nous connaissons bien : Adam Roussy ! Mi-auvergnat, mi-parisien, il était bien décidé à profiter à fond du match entre ses deux équipes préférées et de leurs supporters.

 

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L’après-midi fut consacré au repos et à la récupération d’un réveil bien trop matinal pour certains, à la visite de Clermont et de sa célèbre place de Jaude qui vibre pour ses jaunes et bleus les soirs de finale, et à la découverte des bars locaux pour d’autres.

Mais la soirée arriva rapidement, et après un passage obligé au McDonalds du stade pour nombre d’entre nous, ainsi qu’une séquence photo avec Romain Poite qui dormait dans le même hôtel que nous («Faites attention, leur numéro 3 pousse en travers paraît-il»), il était déjà l’heure de se rendre au stade Marcel Michelin !

Et quel stade ! On y sent l’ambiance rugby, l’amour de toute une région pour l’ASM. Quasiment entièrement fermé, le Michelin offre surtout deux immenses bodegas sous les latérales, qui proposent de très nombreuses animations, une variété affolante (pour tout habitué de Jean-Bouin) de boissons et de nourriture ainsi que des chaises et tables pour consommer sans obligatoirement rejoindre sa place. C’est dans l’allée des supporters où nous avons eu la chance de rencontrer Hubert Patricot et Fabien Grobon que s’est également déroulé l’échange des écharpes entre notre présidente Catherine et le secrétaire de l’Interclubs Yellow Army, Thierry Fraisse, une tradition locale nouvellement instaurée qui consiste à s’échanger les écharpes respectives entre représentants de supporters.

 

Le match put commencer. Sans être passionnant, il fut néanmoins animé dans notre tribune. Nous n’avons pas lâché nos joueurs et avons rencontré l’adhésion des locaux, étonnamment fort silencieux durant la grande majorité du match, du fait de nos chants remplis d’humour et d’auto-dérision. Notamment un «Ils sont pas fanny» dès la première pénalité du match, un «On a l’habitude» lors de l’essai casquette qui a suivi, «on n’est pas fanny» sur nos 3 premiers points et même un «champions du monde» sur notre seul essai de la partie. Nos joueurs se sont inclinés sur le score de 33-10, sans démériter avec notamment un héroïsme remarquable en défense (bien aidés par un Paul O’Gabrillagues «futur capitaine du XV de France» encore impérial), mais privés de ballons d’attaque et sans mêlée, il leur a été difficile de résister. Côté clermontois, les supporters regrettaient l’absence de bonus offensif pourtant à leur portée et se demandaient comment clooner Morgan Parra, désormais seul n°9 et n°10 professionnel non blessé dans l’effectif du champion sortant.

L’après-match au bus des joueurs fut surtout marqué par un ensemble de chants tout autant drôles que stupides, ce qu’Elodie, responsable animation, finira par qualifier comme un «pétage de plombs complet de la part d’une bande de tarés». Entre un respect de la conversation téléphonique d’Alexandre Flanquart («shhhhhhh») avant de l’interpeller, une tentative d’arranger un coup entre Jules Plisson et une certaine Claire ou même une description de l’absence de réaction de certains («Troisième vent»), le stade Marcel Michelin gardera longtemps trace du passage des supporters parisiens décidément très doués pour savoir s’amuser malgré les défaites en déplacement.

L’après match fut séparé entre manger puis dormir pour certains, tandis que d’autres, motivés par un niveau d’alcoolémie montant d’Adam Roussy, décidèrent de s’engager dans les bars autour du stade puis les boîtes de nuit clermontoises, ce qui leur permit de faire quelques rencontres intéressantes, comme Maxime Gau, auteur d’une prestation impeccable tant sur le terrain qu’en dehors. Une nouvelle fois, toute la créativité des roses fut démontrée avec le remix des démons de minuit en «mêlées de Slimani», d’un Daniel Balavoine chantant «je ne suis pas Roncero» ou même de trouver le moyen de faire siffler Clément Daguin sur la colline. Les classiques ne furent pas oubliés comme «Les Corons» en chœur avec un tendu d’écharpes partagé par les vainqueurs du jour et un Connemara toujours plus indécent.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et c’est après une nuit courte et un bon petit-déjeuner que nous sommes repartis à la gare puis vers la capitale, dans un trajet du retour bien plus calme qu’à aller, de bons souvenirs plein la tête.

Arrivés à 18h à Paris, chacun repartit de son côté, bien motivé à revenir le 19 novembre en plein apéro pour accueillir les Oyonnaxiens.

Rendez-vous est pris le week-end du 7 avril pour le match retour et rendre la pareille aux Arvernes qu’il convient une nouvelle fois de remercier pour ce fantastique déplacement et cet accueil une nouvelle fois chaleureux.

Benjamin

30/10/2017