Pour son premier match de coupe d’Europe 2015-2016 le Stade Français se rend, le 13 novembre, chez la Perfide Albion pour rencontrer dans la soirée les Tigers de Leisceiter.
Nous nous retrouvons dans le hall d’embarquement 2D à Roissy, personne ne manque à l’appel.
Après un café pris rapidement, nous passons au contrôle vers 9h30, la ceinture de Philippe disparaît dans le tapis roulant et nous bloque quelques minutes.
Après un voyage sans encombres le A320 se pose à Luton.
Après un court voyage en navette, nos chauffeurs récupèrent nos deux voitures de location. Une Mazda pour Manu et une Jeep aux couleurs de l’ASM pour Gilles.
Moment de panique ! Manu s’aperçoit qu’il a oublié les billets de match dans la pochette du caddie à Roissy. Nous empruntons l’autoroute gratuite pour rejoindre le Campanile de Leicester à une heure de Luton. À l’arrivée, fouille de la valise de Manu qui retrouve le sourire et les billets de match.
Vers 15h30 le repas de midi est pris dans un pub du marché, au menu le traditionnel Fish and chips accompagné d’une bière locale, ensuite direction le stade nous regardons le match en haut de tribunes couvertes mais ventées. 8-12 à la mi-temps le stade tient le choc, défaite honorable 20-33.
Les jeunes intégrés ont fourni une belle prestation, à la fin du match les joueurs apprennent la terrible nouvelle et se font du souci pour leurs proches.
Nous les rencontrons à la sortie des vestiaires avant leur départ pour Birmingham.
La soirée se termine avec les supporters des Tigers au bar du club où un orchestre d’anciens anime la soirée. À la fin d’un morceau un musicien annonce les attentats de Paris. Il vient avec d’autres personnes nous présenter ses condoléances, ce geste nous touche beaucoup.
Après une bonne nuit et un petit déjeuner copieux nous partons pour Cambridge, ville magnifique avec son canal, ses collèges, son université, des difficultés pour se garer dans la ville.
Nous dormons le soir dans un hôtel dans la campagne, dernier petit verre, et rentrons le lendemain sans encombres.
Claude Goulesque et José Ducamp