Ils ont mouillé le maillot

Pour cette onzième journée de TOP 14, le Stade Français Paris recevait Agen au stade Sébastien Charléty. Un match capital pour les parisiens qui fêtaient leur capitaine du jour : Pierre Rabadan.

 

C’est dans le froid et sous la pluie, que les supporters du Stade Français se sont rendus au stade pour encourager leur équipe amenuisée par l’absence de leurs cadres appelés pour les tests matchs. Mais ça n’a pas empêché Richard Pool-Jones et ses collègues d’abattre leurs meilleures cartes en choisissant une équipe type.

 

Pierre Rabadan, capitaine remplaçant de l’italien Sergio Parisse a tenu son rôle de leader. C’est la tête haute et l’esprit combattif qu’il est entré seul sur le terrain, acclamé par les supporters parisiens. Évidemment, 300 matchs, ça se fête et c’est en arrachant la victoire sur la pelouse humide de Charléty que le parrain des Titis de l’Ovalie à savouré cet anniversaire.

 

Une victoire que les joueurs du Stade Français ont eu du mal à décrocher. Dès les premières minutes du match, les agenais ouvraient le score sur un essai aplati par le trois-quarts aile Saimoni Vaka (0-5). C’est au bout de la 20ème minute de jeu que les Parisiens recollent au score et passent en tête après deux pénalités réussies par Jérôme Porical (6-5). Le match reste imparfait. La pluie n’aide en rien les joueurs et le bon déroulement du match. A savoir que certains ont passé plus de temps à glisser qu’à avancer sereinement. Paris se fait sanctionner par l’arbitre et écope d’une pénalité passée par Mathieu Lorée. Agen passe en tête avant la mi-temps : 6-8.

 

Il aura suffi d’un bon coup de pression et d’une frayeur des joueurs parisiens pour se remettre dans le match. Au retour des vestiaires, Porical permet à son équipe de repasser en tête en réussissant une pénalité méritée (9-8). Mais un point n’a pas suffi à satisfaire le Stade Français. Quelques minutes après, c’est au tour de Julien Arias de passer la ligne d’en but et d’offrir à Paris son premier essai du match (14-8). Les pénalités se suivent et se ressemblent (presque). Une pour Agen, une pour Paris… Le score reste serré et le suspens reste entier. Mais c’est bien les fautes agenaises qui permettront au Stade Français de passer en tête et d’y rester jusqu’à la 80ème et dernière minute du match. Score final : 20-13.

 

Mélody