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Sous un air de tramontane

Nous partons en voiture, dans la Manumobile, avec Damien, Jérôme et Manu vendredi 22 février à 22h30 en direction de Perpignan.

Notre voyage, ponctué de pauses toutes les 2 heures avec changement de conducteur, aura duré 10 heures, avec une traversée de l’Auvergne sous des averses de neige, et le thermomètre qui ne cessa de descendre jusqu’à atteindre – 8°. Autant vous dire, que les arrêts nous ont bien réveillés avec ce froid glacial.

Nous sommes arrivés samedi matin à 8 h à Collioure.

Nous avions décidé de commencer  ce déplacement par une halte dans ce lieu touristique réputé. Après une courte visite des lieux, dans un froid glacial accompagné d’une tramontane déchaînée, nous nous réfugions au Café Sola, pour prendre le petit-déjeuner, où nous avons été accueillis à bras ouverts par le patron qui nous félicitent d’avoir fait autant de route en voiture pour venir supporter notre équipe.

Fervent supporter de l’USAP, son établissement était largement décoré de photos de joueurs, maillots, écharpes… Après une discussion très amicale entre supporters de rugby, il nous offre une écharpe et un magnifique drapeau de l’USAP. Nous lui donnons un autocollant des Titis de l’Ovalie qu’il nous promet de coller sur sa vitrine en bonne place.

Nous continuons notre périple, par Argelès, Saint-Cyprien et le Canet en Roussillon, puis vers 12 h nous arrivons à Perpignan et prenons possession de nos chambres.

Après une bonne douche, nous avons déjeuné chez Pica Pica, à Saint Marie La Mer, en bord de plage. Nous partageons un délicieux repas composé de croustille de foie gras, pates aux Saint Jacques et gambas, et coupe de fraises.

À 14h30 nous avons RDV avec Mumu (Muriel Sampé). Elle nous fait visiter la salle dans laquelle son association organise la réception des supporters adverses après les matches, pour la troisième mi-temps.  Nous espérons, ensemble, pouvoir partager une troisième mi–temps avec les Catalans lors de le demi-finale contre l’USAP (on verra !).

Nous entamons une petite visite de Perpignan, toujours dans un froid glacial, et nous cherchons le Castillet pour Manu.

Il fait tellement froid, que nous nous arrêtons dans un café pour nous réchauffer.

Ensuite, nous repassons par l’hôtel pour nous changer et nous couvrir pour continuer à affronter le froid.

18 h, nous avons RDV avec les Catalans au local de la Bronca. Nous sommes accueillis par des chants qui nous font comprendre où nous mettons les pieds (imaginez quatre Parisiens en rose qui débarquent dans une salle pleine de «sang et or» !). Nous sommes invités à partager une énorme paëlla, du fromage, des crêpes dans une ambiance de fête. Un coup d’œil au match Angleterre/France sur grand écran et échange de cadeaux entre supporters.

20h15, départ pour Mémé Giral, en compagnie de Françoise Sanchez, notre conductrice super sympathique de la Bronca.

Ensuite, le match ! Ah que dire ? Installés dans la tribune avec plusieurs associations catalanes, nous nous sommes bien fait entendre malgré notre petit nombre (4). Belle première mi-temps du Stade, avec une défense solide. Score 11/11.

Le match aurait dû se terminer à la 40ème minute (comme d’habitude ND Emmanuel) ! Reprise avec deux cartons jaunes, puis les Catalans en profitent à 15 contre 13 et gagnent le match.

Les supporters catalans viennent nous serrer la main et discuter avec nous. Ils ont gagné, ils sont contents.

Direction la sortie des joueurs, toujours dans le froid glacial, et sous la neige ! Quelques mots échangés avec Jules Plisson, Pierre Rabadan, Pascal Papé, les frères Williams, Jérôme Porical… et d’autres ne nous adresseront même pas un regard, la tête basse.

Nous sommes très déçus, nous aussi, c’est sûr. Petite discussion amicale avec Pierre Arnald, puis retour à pieds dans le froid et sous la neige à l’hôtel vers minuit.

Nous étions invités par des Catalans pour la troisième mi-temps, mais nous sommes trop fatigués après un voyage de nuit en voiture sans dormir, et la nuit qui vient sera courte !

Dimanche matin, 9h30, on reprend la route, direction la région parisienne. La neige n’a pas tenu, c’est déjà ça car nous avions quelques craintes sur la météo. La route du retour fut longue et nous n’avons pas échappé aux averses de neige et au brouillard. Nous avons fait une longue pause à Issoire et déjeuné chez Buffalo. C’est vrai qu’une bonne viande rouge, ça requinque ! Il reste de la route.

En conclusion, mon jugement sur les Catalans a bien changé. Mon mauvais souvenir d’un match à Aimé Giral où j’ai failli prendre un poing dans la figure, il y a quelques années, est effacé grâce au super accueil que nous ont réservé les associations catalanes. Pour cela, un grand merci à tous.

Catherine Ougen

Le brouillard castrais

9 février 2013

Partis sous la neige à 5 heures du matin, avec Super Manu et sa Manumobile, et la Marmott, nous arrivons à Lagardiole, chez nos cousins castrais vers 13 heures. La route fut difficile, ponctuée d’averses de neige, de brouillard… pas facile pour le conducteur.

Audrey nous prépare un déjeûner très sympathique que nous partageons en famille avant d’aller à Castres pour voir le match.

Décidément, nos déplacements de ce début d’année sont bien frileux ! Arrivés au Stade Pierre Antoine, nous dégustons un petit muscat pour nous réchauffer.

Arrêt à la boutique pour acheter quelques souvenirs du C.O.

Parlons du match : les 20 premières minutes sont plutôt bonnes, nos joueurs se défendent bien. Malheureusement, après un essai refusé pour notre équipe, les Castrais nous marquent un essai en contre, et nous perdons de 14 points à la mi-temps.

Nous profitons de la pause pour retrouver David, de Mont de Marsan, qui a fait le déplacement.

À la reprise, les Parisiens marquent un essai et on y croit ! Puis, rechute, une pluie d’essais de la part des Castrais, nous perdons le match sous la neige.

Nous retrouvons David et partageons de bons moments avec lui à la sortie des joueurs : photos, échanges avec Thomas Savare et Pierre Arnald.

Puis, il fait trop froid, nous partons en direction de Castres pour acheter des spécialités régionales : froid gras, terrines, … Arrêt chez le boucher qui est épaté de voir débarquer trois Parisiens qui viennent juste pour voir un match du Stade Français et nous félicite de venir d’aussi loin (il faut dire que pour lui, Montauban c’est le nord, alors Paris !). Nous achetons de la saucisse sèche et de la saucisse au roquefort pour l’apéritif.

Nous terminons cette journée par un bon repas en famille et au chaud, puis une nuit de sommeil bien méritée.

Après un petit-déjeuner composé de crêpes, café… Nous reprenons la route vers 11h30, ne sachant pas quelles conditions climatiques nous réserve la route du retour vers Paris.

Nous avons eu du soleil jusqu’en Corrèze, puis des trombes d’eau et du brouillard jusqu’à Paris.

Nous retiendrons de ce déplacement, l’accueil de nos cousins et les bonnes spécialités régionales du Sud-Ouest.

Catherine Ougen

Résumé du déplacement à Grenoble

En ce samedi 12 janvier, nous avions rendez-vous devant Géo André afin de brûler un cierge et nous remémorer les dernières belles actions dans notre ancien Jean Bouin, qui, entre parenthèses, a bien évolué pour s’ouvrir à nous «nous l’espérons» début mai-juin 2013.

Pour en revenir à ce qui vous intéresse, le déplacement à Grenoble pour la 5ème journée de Amlin Cup, Saint-Albert des Mureaux nous attend devant notre carrosse, un spacieux J9 pour 6 personnes (Catherine, Fanfan, Manu, Jérôme, Albert et votre conteur).

Le départ matinal, vers 7h30, nous impose rapidement de nous arrêter vers 8h30 pour prendre le premier petit-déjeuner, chouquettes et «jus d’orange» afin de motiver les passagers pour soutenir le conducteur (qui lui ne boit pas !).

Second arrêt vers 10h45 pour le Ricard-croissant. Vivement la prochaine pause afin de discuter de nouveaux mets.

L’arrêt de 13h sur une aire d’autoroute nous a permis de montrer à plusieurs cars de personnes «d’un certain âge avancé» que nous savions recevoir. Divers breuvages, du vin (attention ! le vin rouge par -6 degrés, c’est pas top !), du poulet, des quiches, tartes, charcuterie, biscuits apéro, et dessert. Les deux choses les plus compliquées, lors de cet arrêt, furent le froid et le verre de Manu «à l’eau» car il devait prendre le relais du conducteur.

Après 6 heures de trajet, nous avons découvert notre hôtel bien situé, proche du centre ville de Grenoble,  et à 500 mètres du stade.

Après avoir reposé les organismes dans la chambre d’hôtel, devant un match, nous sommes partis visiter la ville pour repérer un restaurant pour le dîner. La réservation a été prise pour minuit.

Direction le stade de Grenoble, pour retrouver deux camarades supporters du Stade Français.

De l’extérieur, le stade est plutôt joli (ce n’est pas non plus le Millenium Stadium). Arrêt à la boutique pour certains et à la buvette pour certaines (pardon d’autres).

Notre tribune était clairsemée (2/3 vide comme le reste du stade). Pas de sièges mais un banc en bois.

Pas besoin de revenir sur le match «magnifique» de nos joueurs. Simplement, nous avons gagné le respect des supporters grenoblois d’être venus de Paris et surtout d’avoir chanté pendant 80 minutes et plus fort, certaines fois, que l’association présente dans notre tribune.

Sortie des joueurs sous la neige ; seulement deux trois mercis et sourires pour être venus.

Heureusement, le restaurant du soir nous a réchauffés le cœur, euh nos estomacs.

Le lendemain, certains Titis discutaient des matches de la veille avec des commentateurs de France Télévision qui séjournaient dans notre hôtel.

Le retour sur Paris se fit mi figue, mi raisin, d’un côté un super déplacement, mais aussi une énième défaite du Stade à l’extérieur.

Damien Marmott