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Abonnements 2017-2018

Cher(e)s ami(e)s supporters du Stade Français,

Les inscriptions pour la saison 2017-2018 sont à présent ouvertes. Votre abonnement inclut les 16 matchs à domicile  (13 de Top14 et 2 de Coupe d’Europe) ainsi que l’accès, avec des tarifs préférentiels, à toutes nos activités :

– déplacements en France et en Europe

– possibilité d’invitations dans la limite du nombre disponible pour faire découvrir le Rugby, le Stade Français et notre association,

– achats de places supplémentaires dans la tribune Gilardi,

– pique-niques d’avant match, apéro-goûters, brunch…

– 3° mi-temps,

Le prix de l’abonnement est à 144€ (99€ pour les moins de 16 ans)

Nous vous rappelons qu’il existe aussi l’adhésion simple à 30 € qui vous permettra, à l’identique des abonnés, d’être informé et de participer à toutes nos activités à prix préférentiels !

Alors, formule à 144 € ou à 30 €, venez soutenir le Stade avec nous !

Les inscriptions se font directement en ligne, via le formulaire que vous trouverez ici. Plus besoin d’imprimer le bulletin papier, sauf pour les mineurs où la signature d’un parent est obligatoire! Dans ce cas, le bulletin d’abonnement papier, à renvoyer par la poste, est disponible ici même.

Le règlement intérieur de l’Association est consultable ici.

Le paiement est possible en 3 mensualités maximum, les moyens de paiement disponibles sont décrits ici.

Si vous souhaitez plus de détails, vous pouvez nous contacter à l’adresse : bureau.titis@gmail.com

Inscrivez-vous vite, les Titis de l’Ovalie vous attendent !

Dernier déplacement à Northampton ! par Ethy

Un match contre un club anglais est toujours un moment particulier. Les souvenirs historiques se mêlent : de l’héroïque Guillaume de Normandie qui, victorieux à Hastings, alla jusqu’à Londres pour être sacré roi d’Angleterre, des Bleus de 2011 qui renversèrent spectaculairement le quinze de la rose en quart de finale à Auckland pour être ensuite sacrés Champion du Monde (… seulement dans nos cœurs, maudit Craig Joubert), jusqu’au plaquage monstrueux de Lawes sur Plisson lors du VI Nations de 2015. Ces matchs ont une odeur d’épopée, de poudre, un petit goût de bière, de jelly pudding et de cervicales.

Pour ce déplacement à Northampton, donc, rendez-vous était donné vendredi 26 mai à 8h30 en gare d’Ermont-Eaubonne. Ne nous y trompons pas, il s’agissait bien là pour moi d’un premier défi : pour un parisien, la gare d’Ermont-Eaubonne paraît quand même beaucoup plus proche de Northampton que de Paris. Tout le monde arriva à l’heure, mus par deux objectifs éminents : d’une part, finir la saison sur un coup d’éclat avec une qualification en Champions Cup et, d’autre part, chanter plus fort que les Anglais. «Challenge accepted », comme ils disent.

 

 

 

 

 

 

 

Le voyage fût sans encombre jusqu’à l’arrêt réglementaire à Folkestone, qui nous permit de déjeuner en goûtant à la légendaire finesse gastronomique anglaise avant de reprendre la route.

 

 

 

 

 

 

C’est à ce moment que les ennuis commencèrent vraiment. Voyez-vous, le lundi fin mai est le « Spring Bank Holiday » en Angleterre : un week-end de trois jours avec le lundi férié. Les Anglais ont donc tous la mauvaise idée de prendre la route le vendredi. Ainsi, la plupart de l’après-midi fut passée dans les embouteillages. On aurait pu s’enthousiasmer de découvrir ainsi tout un pan de la culture anglaise mais force est de constater que les embouteillages anglais n’avaient pas grand chose de différent des embouteillages français – seulement, il sont à gauche.

Ce n’est donc que 10h après être partis (d’ailleurs bravo aux chauffeurs Titis pour leur patience et, en ce qui me concerne, un merci particulier à Cédric) que nous atteignîmes l’hôtel à Northampton. À peine le temps de poser nos affaires et nous repartîmes à pied pour rejoindre le stade juste à temps pour l’échauffement des joueurs et chanter un « Joyeux anniversaire » à Clément Daguin.

 

À notre grand désarroi, les tambours furent confisqués par la sécurité. Qu’importe, nous avions de la voix et des tap-taps ! De nombreux supporters des Saints, très gentils bien qu’anglais, vinrent très agréablement nous serrer la main, discuter et nous souhaiter un bon match – même la mascotte.

 

Et quel match formidable ! Nos roses ont brillé en première mi-temps d’une classe remarquable, avec les formidables essais dans des mouvements d’une beauté ahurissante de Waisea, Sinzelle et Camara. Djibril fût grand, majestueux même, et marqua ce match de sa classe. Si les Anglais chantaient alors timidement, de notre côté nous mettions de l’ambiance dans le stade en chantant à tue-tête du début à la fin et quasiment sans répit notre répertoire de supporters.

Puis il y eut cette seconde période sans aucun point des roses… Peut-être était-ce dû à la débauche d’énergie de la première période. Peut-être, tout simplement, une mauvaise gestion du match. Mais du fait de nombreuses fautes de main et pénalités concédées, les Anglais confisquèrent le ballon. Il y eut aussi cette faute honteuse de Wood sur Camara, peut-être pour le punir de son excellent match, qui nous fit tous nous lever d’un bond.

Et c’est piqués à vif par le carton rouge, nos chants incessants et le regain de vigueur de leurs joueurs, que les supporters des Saints se mirent à leur tour à chanter fort, très fort même, et couvrir nos chants par leur « When the Saints Go Marching In ». Et nos joueurs comme nous, supporters, nous prîmes la marée.

Las ! Le match fut perdu d’un tout petit point. « Cela fait bien 3 ans et demi que je n’avais pas entendu autant chanter dans ce stade » nous confia un vieux supporter anglais à l’issue du match. Pour paraphraser Malherbe :

Nous étions du monde où les plus belles choses

Ont le pire destin ;

Et roses, nous avons vécu ce que vivent les roses,

L’espace d’un matin.

Après le match, nous félicitâmes un à un joueurs et staff, puis nous nous rendîmes dans un pub pour boire quelques bières et chanter avec des Anglais.

Nous ne pouvions cependant pas quitter ainsi l’Angleterre sans passer par la ville de Rugby, située à moins de 35 kilomètres de Northampton. C’est pourquoi le lendemain, nous y partîmes pour visiter le Webb Ellis Museum, un petit musée gratuit qui bénéficie de documents historiques et dons de l’équipe des Barbarians.

 

 

 

 

 

 

 

Et, bien sûr, il y eût aussi la photo de groupe obligatoire devant la statue dudit William Webb Ellis, ce génie – ou fou, c’est selon, et probablement un peu des deux – qui, d’après la légende, s’est dit un jour qu’il n’en avait rien à faire des règles et prit le ballon à la main lors d’un match de soule. Puis prîmes le chemin du retour.

Une petite chose cependant nous réchauffa le cœur, malgré la fatigue et la défaite : alors que arrivions à la frontière, l’ASM Clermont élimina le Racing en demi-finale. C’était toujours ça de pris, et l’occasion pour nous de chanter un taquin « Merci Clermont » dans le shuttle. Le retour vespéral fût sans encombre. Arrivés à Paris un peu après minuit, nous nous séparâmes à l’issue de ce qui fut, malgré tout, un très beau déplacement. Mon premier, avec les Titis.

 

Ethy.

30-05-2017

Symphonie pour 2 tambours à Edimbourg

                   

 

Bonjour, je m’appelle « Tambour à Polo » et par la faute d’une belle bande d’Abrutis, j’ai dû partir pour l’Ecosse sans tambour ni trompette (Sauf que là, c’était seulement sans trompette car j’étais avec mon ami Petit Tambour ! ).

Hé oui, personne n’aurait parié un centime de livre sterling sur la participation à cette finale européenne, et notre Responsable des déplacements a dû batailler de haute Luth et analyser toute une batterie de données pour organiser ce fabuleux déplacement. Mais nous avions tous confiance car c’était dans ses cordes.    

Nous y allions un peu tendu comme une peau de tambour (Bien sûr !) car nous avions perdu les 4 premières.

Nous avons pris l’avion avec Madame la Présidente, un jour avant le gros de la troupe des titis de l’Ovalie, mais j’ai vite appris leurs aventures car mes Maîtres-Frappeurs en ont parlé devant nous.

Effectivement, autant notre vol aller fut (De tambour ?) cool autant le voyage du second avion fut mouvementé. Non seulement, il a décollé avec une heure de retard, ce qui entraina les vicissitudes hôtelières à venir, mais un supporter Clermontois fort gentil mais aussi fort bruyant a déclenché l’ire du steward du jour. De fil en aiguille, de cris en gueulantes, ledit Clermontois fut menacé de descente d’avion, voire de mise au violon !!!

Heureusement, dans un élan de lucidité totale, ses amis jaunards lui ont conseillé de débrancher les enceintes, de baisser les basses et de ne parler que « a capella » et pianissimo.

Arrivé à Glasgow (Hé oui, il n’y avait plus d’avions pour Edimbourg !), j’ai aussi compris que le loueur de voiture n’était finalement pas à l’aéroport mais bien quelques miles (Davis ?) plus loin. Il fallut donc partir chercher les 3 voitures à bord de la navette.

Et bien sûr, il n’y avait que 2 personnes au comptoir et beaucoup plus en face…quelques longues minutes plus tard…environ 60…volants en main, nos 3 chauffeurs récupérèrent la vingtaine de supporters roses à l’aéroport.

De retard d’avion en atermoiement de voitures, le temps imparti s’écoulait et nous rapprochait d’une arrivée tardive à Edimbourg. Heureusement, la circulation était fluide et pas en accordéon.

Mes amis supporters avaient prévus de déposer rapidement leur bagage à l’hôtel, mais le mot « rapidement » perdit de son sens quand l’hôtelière leur annonça que 6 chambres sur 12 ont été annulées car ils étaient en retard sur l’heure d’arrivée…Flûte alors, tout ceci était bien mal engagé et merci, avions et voitures, de les avoir fait arriver Cithare !

Le temps de claironner la situation à tout le monde, de partitionner à nouveau l’arrangement par chambres, de trouver qui dormirait par terre ou dans les fauteuils, ils partirent enfin pour le point d’orgue de la soirée : Le match à Murrayfield.

Les quelques dizaines de miles (toujours pas Davis) furent avalés en 1 heure et le Stade mythique et mystique leur apparut enfin.

Mon ami Petit Tambour et moi étions déjà en tribune, et nous vîmes arrivés la troupe parisienne dont les femmes avaient toutes les cheveux roses.

Quelques notes de cornemuses et le match démarra piano pour les Stadistes et fortissimo pour nos peaux.

Nous sentions bien la tension des frappeurs et des chanteurs quand à 0-10, les Gloucesterriens pensaient donner un récital en Do majeur. Les supporters, bien que criants et hurlants, n’en menaient pas large. Je dirais même que leurs genoux jouaient des castagnettes. Les joueurs Parisiens eurent beau essayer de faire du jeu, ce fut comme piss… dans une mandoline.

Tous espéraient alors que la fatalité des déboires européens sorte enfin de leur cor (oupssss ! 😊 )

Puis, soudain, je sentis que les coups sur mon dos se firent plus forts et plus enthousiastes… Entre 2 frappes, je glissai un œil sur le score et je vis qu’il passa rapidement à 10-10, puis 25-10…pour finalement terminé sur un 25-17 pour lequel tous auraient signé en début de rencontre. Et ce fut bientôt et pour longtemps un concert de cris et d’applaudissements.

La fête finale fut belle, la coupe fut pleine et les voix pas encore en peine. Les Joueurs se mirent au diapason des chants roses et vinrent faire la fête avec eux.

Puis, nos amis nous emmenèrent à la sortie des joueurs et continuèrent à taper sur moi en mesure de toute une batterie de chants joyeux.

Hélas, ce fut (encore de tambour ?) l’heure du retour pour certains et d’un dernier coup de Pub pour d’autres.

La nuit fut (encore ?) courte pour tout un chacun et l’heure du retour sonna rapidement au clocher de nos réveils.

En route pour l’aéroport pour refaire les tribulations inverses car le loueur de voiture était toujours aussi long, auquel fut (toujours de tambour ?) ajouté quelques erreurs de Gps et quelques recherches de station essence.

Mais le plus important était toujours d’actualité : La Coupe est et restera Rose pour 1 an.

Il n’arriva aucune autre aventure à mes amis supporters…sauf à nous, pauvres tambours.   

En effet, l’hôtesse écossaise aussi mignonne qu’antipathique nous fit tout un cinéma parce que nous étions mal filmés…un petit passage à la machine enrobante et ce fut la fin d’un scénario bien ficelé.

Et malgré les bleus que j’ai sur la peau, il me vient encore un chant qui résonne dans ma grosse caisse : « Champion d’Europe ! Champion d’Europe ! Champion, champion, champion d’Europe ! » 

 

Propos de Tambour à Polo et Petit Tambour confiés à Pascal Thorgal.